Michèle Jullian:
Native du capricorne (chèvre dans l’astrologie chinoise), j’ai attrapé le gout de la liberté dans le « Swinging London » des années 60 : premiers cours, premier job au « Royal Festival Hall » de Londres. Le voyage se fera réelle aventure un peu plus tard avec la traversée du Laos sous les bombes en 1974 et un détour par le sud Vietnam avant la chute de Saigon en 1975 : Tout voir avant que les portes ne se ferment.
Premier mariage et tour du monde avec deux enfants : petits boulots à Penang, Singapour, Sydney, Papeete.
Avec un deuxième mariage je tente l’aventure audiovisuelle. Assistante de Marcel Jullian, nous créons la société de production « etc… ». Chroniqueuse à France Inter sur les émissions « Un jour » et « Ecran total » dans les années 80/90 sous le nom de Michèle Valentin. Casting-director à Technisonor, je coécris « un Jour » et « le roman de l’homme » avec Marcel Jullian. Coscénariste de téléfilms dont la série « Beaumanoir ».
Je vis en Thaïlande depuis 2000 ou j’ai enseigné l’anglais à « St Mary’s school » - ancienne orphelinat de ma fille adoptive, à Udon Thani - puis assistante de français à « Udon Phitayanukul school ». J’ai ensuite, en tant que bénévole, enseigné l’anglais à un groupe de réfugiés Karen, à Mae Sariang près de la frontière birmane. Plus quelques expériences dans des écoles Karen dans la jungle du nord de la Thaïlande.
Un premier roman « Théâtre d’Ombres » paraît en 2010 (Editions de la Fremillerie). Un second : « Là où s’arrêtent les frontières » va paraître en 2012… fictions sur la tentation des amours interculturelles ancrées dans la réalité et les remous de la politique malaise et thaïlandaise.
Ecriture d’un blog (www.michjuly.typepad.com) sur l’actualité et les sujets socio-politiques et culturels de la Thaïlande, mais également d’autres pays (Rajasthan, Guizhou, Yunnan, Birmanie etc…) et même New-York avec la rencontre d’un moine birman ayant participé à la révolution safran de 2007 à Rangoon.
Mes photos sur les ethnies de montagne de la Chine et du Vietnam sont exposées à la galerie Mondiaphoto de Calais, ma ville natale. Passionnée de langues, je parle et écris le thaï après m’être confrontée au bahasa indonésia et au mandarin.
Ce qui me caractérise : l’indépendance, l’envie depuis toujours d’apprendre seule et de voyager « en solitaire », avec un appareil photo autour du cou comme « 3e œil » et un bloc-notes dans mon sac-à-dos. Avec une vraie passion pour les cultures et traditions des ethnies de montagne en train de se fondre dans la mondialisation,
Comprendre, photographier et écrire sur la réalité éphémère.